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Des robots dans une école primaire !

par Anne-Flore CUISSET - publié le , mis à jour le

Pour que la culture scientifique soit à la portée de tous et même des plus jeunes, une équipe du GREAH (Groupe de Recherche en Electrotechnique et Automatique du Havre) est intervenue à l’école primaire de Sainneville sur Seine (76), le jeudi 11 mai. Dans le cadre du projet XTERM, action 5 : Usine du futur, des robots, tout droits sortis de laboratoires scientifiques, ont été présentés à ces jeunes enfants, âgés de 3 à 11 ans.

Les différentes classes se sont succédé toute la journée pour partir à la rencontre de la robotique. Les enfants ont d’abord joué avec les robots Thymio (Photo 1), disposés dans une petite arène. M. Brethé, enseignant chercheur, leur a expliqué tous les comportements de ces robots à deux roues. Les enfants ont pu ensuite les essayer chacun leur tour. Capteur, programmation, voici un tout nouveau vocabulaire pour les élèves. Mais l’entrée en matière ne se termine pas là ! Deux robots humanoïdes Nao (Voir ci-dessus) ont fait leur entrée pour livrer aux enfants un véritable spectacle. Entre danse sur Gangnam style de PSY, du chant et même du Taï chi, les enfants n’ont pas été déçus. Pour les plus grands, la fin de la journée s’est passée devant un logiciel afin de programmer eux-mêmes les robots Thymio (voir ci-dessous).

Une intervention ponctuée par des dizaines de questions : «  Pourquoi est-ce qu’il le suit ?  » a demandé un enfant quand un robot Thymio s’est mis à en suivre un autre. « Est-ce qu’on peut re-danser ? », « Est-ce qu’ils peuvent nous répondre ?  » se sont enthousiasmé certains. «  Est-ce qu’il a un cœur ? » a finalement demandé une élève.

Un seul objectif : Partager la connaissance et la culture scientifique avec tous ! Avec ce type d’événement, le laboratoire permet à un public plus large de s’approprier la culture scientifique. C’est d’ailleurs dans ce but que le robot Thymio, a été créé. Il permet d’initier un jeune public à la technologie et à la science. Par cette démarche, ils encouragent la jeunesse à s’intéresser à ces métiers scientifiques.

Plus besoin pour ces enfants de rêver de ces robots, ils n’ont plus qu’à s’en souvenir.